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N° 4500092 - Église Saint-Martin

Eglise
 
50500 Brévands
Coordonnées GPS :
Type :
Église
Saint(s) :
Saint-Martin

Prochains offices :

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Description architecturale :

transept d'origine romane ; autel et retable de pierre et bois polychromes 17ème et 18ème, stalles 17ème, Vierge à l'Enfant assise 15ème, statues 14ème (sainte Madeleine) et 15ème (saint Loup et saint Fromond) ; crypte voûtée en berceau, ornée d'une fresque 13ème/14ème de la Vierge à l'Enfant (MH). Nef à trois travées se terminant par un chevet plat.

Histoire :

"Comme beaucoup d' édifices de cette époque, l' église de Brévands ne doit sa datation approximative qu' à l' analyse architecturale et à la comparaison d' édifices datés. L' église adopte un plan en croix latine à transept saillant surmonté d' une tour carrée à toiture en bâtière. Le choeur possède deux travées et se termine par un chevet plat. Une sacristie polygonale est venue tardivement s'accoler contre le choeur. L'église comprend de nombreux éléments d'architecture de la fin de l' époque romane. La base du mur sud extérieur de la nef comprend un appareillage en opus spicatum. A l'intérieur, la croisée de transept repose sur quatre piles composées, recevant les ogives formées d' un tors central encadré de deux tors plus fins. Les arcades sont en plein-cintre, à double rouleau. Chaque bras du transept reçoit une voûte d'ogives retombant sur une demi-colonne terminée par un culot. Il en va de même pour les trois travées de la nef, mais il s'agit certainement d' une copie de la fin du 19e siècle du dispositif roman. La date de 1893 figure sur le linteau de la porte latérale sud de la nef qui montre à l'évidence des travaux de réfection. Les élégants chapiteaux des piles de la croisée du transept présentent une iconographie classique de l' époque romane : volatiles affrontés, grotesques intégrés dans des rinceaux etc. Les feuilles d' acanthe sont déjà à crochet naissant ce qui pourrait indiquer une datation tardive dans le 12e siècle. Toutefois, cette analyse mérite d'être très prudente, les restaurateurs de la fin du 19e siècle étant manifestement intervenus sur la sculpture. Une crypte, découverte lors des opérations militaires de 1944, se trouve sous le choeur actuel. Cette découverte motiva à l'époque la procédure de classement. Des peintures murales, remontant au 14e siècle, en décorent les parois : une sedes sapiente et un Christ crucifié. Il faut noter l'existence d'autres peintures murales dans la chapelle latérale sud du transept. En 1687, un généreux donateur en la personne d' Antoine IV de la Luzerne, marquis de Brévands, fit procéder à la réfection complète du sanctuaire. Ses armes bûchées à la Révolution figurent à la clef de la voûte, dont la voûte en berceau est soulignée par un harpage de pierre." @Mérimée

Localiser :

Historique :

Comme beaucoup d'édifices de cette époque, l'église de Brévands ne doit sa datation approximative qu'à l'analyse architecturale et à la comparaison d'édifices datés. L'église adopte un plan en croix latine à transept saillant surmonté d'une tour carrée à toiture en bâtière. Le choeur possède deux travées et se termine par un chevet plat. Une sacristie polygonale est venue tardivement s'accoler contre le choeur. L'église comprend de nombreux éléments d'architecture de la fin de l'époque romane. La base du mur sud extérieur de la nef comprend un appareillage en opus spicatum. A l'intérieur, la croisée de transept repose sur quatre piles composées, recevant les ogives formées d'un tors central encadré de deux tors plus fins. Les arcades sont en plein-cintre, à double rouleau. Chaque bras du transept reçoit une voûte d'ogives retombant sur une demi-colonne terminée par un culot. Il en va de même pour les trois travées de la nef, mais il s'agit certainement d'une copie de la fin du 19e siècle du dispositif roman. La date de 1893 figure sur le linteau de la porte latérale sud de la nef qui montre à l'évidence des travaux de réfection. Les élégants chapiteaux des piles de la croisée du transept présentent une iconographie classique de l'époque romane : volatiles affrontés, grotesques intégrés dans des rinceaux etc. Les feuilles d'acanthe sont déjà à crochet naissant ce qui pourrait indiquer une datation tardive dans le 12e siècle. Toutefois, cette analyse mérite d'être très prudente, les restaurateurs de la fin du 19e siècle étant manifestement intervenus sur la sculpture. Une crypte, découverte lors des opérations militaires de 1944, se trouve sous le choeur actuel. Cette découverte motiva à l'époque la procédure de classement. Des peintures murales, remontant au 14e siècle, en décorent les parois : une sedes sapiente et un Christ crucifié. Il faut noter l'existence d'autres peintures murales dans la chapelle latérale sud du transept. En 1687, un généreux donateur en la personne d'Antoine IV de la Luzerne, marquis de Brévands, fit procéder à la réfection complète du sanctuaire. Ses armes bûchées à la Révolution figurent à la clef de la voûte, dont la voûte en berceau est soulignée par un harpage de pierre.

Classement monument historique :

PA00110342
Eglise
L'église, y compris la sacristie, et à l'exclusion de la crypte classée (cad. A 113) : inscription par arrêté du 13 juin 2002 - La crypte (cad. A 113) : classement par arrêté du 9 septembre 2002

Objet(s) classé(s) :

PM50000121
maître-autel, retable
PM50000122
stalles
PM50000123
statue : Saint Loup, également appelée saint Fromond
PM50000124
peintures monumentales : Vierge à l'Enfant entre des anges thuriféraires, Le Christ crucifié, la Vierge et Saint Jean, Vision de l'Apocalypse

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