N° PA50000009 - Manoir du Bois Adam
Mis à jour le 16-05-2023
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une personne privée
Siècle :
4e quart 17e siècle ; 1er quart 18e siècle
Date :
1998/11/25 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Les façades et les toitures du logis, ainsi que ses décors intérieurs (escalier, portes, lambris du salon et de la salle à manger au rez-de-chaussée) ; l'assiette du jardin, avec ses murs de clôture (cad. ZD 55) : inscription par arrêté du 25 novembre 1998
Historique :
A l'occasion de son mariage vers 1690, Gillonne de Tesson apporta à son mari Charles de Boisadam le terrain sur lequel a été bâti le Bois-Adam. Précédemment, celui-ci habitait à la Cholière, tout à côté. Le cadran solaire fut offert à Jacques de Boisadam, petit-fils du précédent, à l'occasion de sa fête en 1759. En 1823, Jean-Baptiste de Tesson acheta aux héritiers du dernier Boisadam le manoir tel qu'il est actuellement. Il refit les murs de soutènement de la terrasse en 1824 et construisit en 1827 une écurie avec logement de domestique. En 1847, un très beau cèdre du Liban fut rapporté par une arrière-grand-mère au retour d'un voyage en Terre Sainte. En 1890, l'avant-corps surmonté d'un fronton triangulaire qui ornait la façade nord fut rehaussé d'un étage et surmonté d'une haute toiture à quatre pans égaux. Le Bois-Adam est situé sur une colline en surplomb sur le bocage normand et la vue s'y étend jusqu'aux limites des départements de l'Orne, de la Mayenne et de l'Ille-et-Vilaine. C'est cette position panoramique qui fait l'essentiel de son intérêt, accentuée par le fait que le manoir est prolongé par un jardin en terrasse ouvrant à 180° sur le panorama. Le manoir a conservé ses dispositions intérieures et son décor de lambris du début du 18e siècle : le petit salon avec un décor très simple, de lambris chantournés, et le grand salon, plus raffiné, avec des éléments décoratifs ciselés dans le bois. Ces boiseries sont signées E. TAF. Le jardin en terrasse n'a pas d'intérêt botanique hormis le cèdre du Liban planté en 1847. Son ordonnance est des plus simples : un grand axe central dont le principal ornement est un cadran solaire astronomique exceptionnel daté de 1759. Ce jardin est clos de trois côtés par des murs qui sont ornés aux angles sud-est et sud-ouest de petites tours formant belvédère.